vendredi, octobre 27, 2006

Rien de grand

Qu'es ce qu'on écrit quand on est heureuse? Quand l'air de l'automne rafraichit, quand la pluie ne fait que briller les choses, quand les nuits sont assez claires pour jouer avec les ombres?

Quoi écrire quand les petites choses nous émerveillent? Quand la tisane camomille embaume mes pages de trigonométrie, quand il y a un bouquet de fleur sur la commode antique que grand-maman m'avait donné, quand on peut aller visiter son amoureux en pyjama?

Le bonheur, c'est de ne rien avoir de grand à écrire.

vendredi, octobre 20, 2006

Flocons

Il neige. Ça chatouille dans le coeur.

jeudi, octobre 12, 2006

Zwi zwiiiii!

Zin zin zwiiiiiiiiii faus-se-no-te-faus-se-note!
Ma coloc joue du violon

Zin zin zwiiii, la la: je vais bientot fredonner cet air joyeux en me balançant en position feotale dans un petit coin de ma chambre.

:o)

mercredi, octobre 11, 2006

Une devinette

J'ai travaillé fort aujourd'hui pour donner une toile a mes souvenirs...

Devinette: Si vous allez voir ailleurs si j'y suis, j'y serai fort probablement... (pssst... a droite)

lundi, octobre 09, 2006

La petite maison sur le plateau.

Une nouvelle maison

Un petit cocon au milieu. Rouge pomme et vert lichen; on l'avait préparé depuis longtemps. Avec du blanc, comme ma grosse couette nuage, pas de ce blanc par défault mais un blanc choisis pour sa lumière. Et un plafond si haut!

Un chat sous mon lit, aussi. Lui, il n'aime pas. Pas encore.

Un vélo sur la terrasse ensoleillé, mon vélo en congé depuis trop longtemps, et moi avec le lubrifiant dans une main, la pompe dans l'autre; on se prépare à une belle retrouvaille vers le marché Atwater. On reste timide en public, mais mercredi on se fera lentement le Mont-Royal, seuls comme deux amoureux.

Petit monde chouette.

En prime, de nouveaux colocs qu'on découvre vraiment sympathiques, avec les cheveux roses et les casques de mobilette, et à qui on est content de dire: à la prochaine, pour un petit souper dans la cuisine sans table, probablement.

Enfin chez soi, à deux coins de rue de mon néo-montréalais favoris.

Enfin chez soi, avec mon lit, mon chat, mes épices et ma brosse à dent au même endroit...

Enfin, chez moi.

jeudi, octobre 05, 2006

Douce folie

Le retour de cette envie de se sauver au bout du monde, pour d'autres raisons, pour se retrouver, pour se perdre, la vie et la mort me poussent ailleurs.

Elle ne se savait plus si vulnérable, elle fait peser sur ses échecs une double menace. Ne pas vouloir rester ici assez longtemps pour voir mourrir les fleurs, celles qu'on avait choisies ensemble. Le temps les pourris toutes, au mieux les sèche, mais je les voudrais vibrantes, vivantes contre toutes les loies de la nature.

Suis-je la seule à me reconnatre dans la folie de Jardin, dans sa tentative, trop lucide, de remettre de la magie dans le monde et dans l'amour. Il y a de ces romans qu'on devrait mettre à l'index pour avoir donné des idées déraisonnables à l'adolescente qu'elle était.

Le bonheur appartient à ceux qui se racontent de succulentes histoires et qui ont la ressource - ou le courage - d'y croire !
- A. Jardin


J'y crois, moi, à mes histoires, aussi merveilleuses et déraisonnables soit elles, idées fragiles et vitales que je protège de toutes mes forces. Le laisser dans ma petite bulle, c'est y laisser entrer le temps sur tout, même la parfaite qu'il tient dans ses mains. Je me demande s'il le réalise.



Et en retournant la question de tout les sens, j'en reviens toujours à la même chose: vouloir mettre de la folie tous les jours dans l'amour, ce qui lui faut pour durer,
la plus grande des folies étant de continuer d'aimer jours aprés jours.
Créer à partir des mêmes matières, encore, et bâtir, parce que c'est le temps qui fait faner les fleurs qui sculpte aussi les plus beaux rochers.

Les fous aussi ont peur. Les fous voudraient parfois avoir la paix d'esprit des gens normaux. Sans le reste.
Soyez assurés que je suis folle, que j'ai peur de ces pillules qui sont partout.