mardi, mars 10, 2009

Jeux de lumière

Tout est rose-nuage quand bientôt, il ne restera que la lune dans le gris de la nuit.

Noir nuance, toujours un peu taché de lumière,
celle des souvenirs, celle qu'on invente,
clarté sombre auquelle les yeux s'habituent et qui nous sert de phare.

Les ténèbres ne sont qu'une lumière douce, une phase de mélancolie.
Tu pars, embryon, sur une flamme tamisée et tremblante.

Moi, je suis des yeux la fine ligne qui brille sur tes contours, petite lune sombre,
la lumière qui dépasse de l'autre coté de ton souvenir illuminé, loin et ailleurs,
avant le feu du soleil nouveau qui nous fera oublier ce qui fait mal dans l'espoir.

Il faut la nuit pour faire les aurores et les crépuscules.
C'est cette bataille entre ombre et lumière qui donne la teinte parfaite de lumière léchée sur les choses qui la boivent,
qui impose le silence d'après guerre qui permet de prendre le temps d'écouter la vie.

La vie...