mardi, mai 31, 2005

D'un vendredi matin de mai

Dans la lumière filtrée de l'aube
de notre unique matin
il brille sur tes lèvres
le rouge liquide des cerises trop mures
comme du sang
le mien

Ton coeur est absent
Tes paupières gardent la mer de tes iris
pour toi seul, cachée
Je ne peux que te regarder les yeux clos.

Ce n'est pas commencé et c'est déja terminé.

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J'aurais tant aimé

Que nos matins tendres durent au dela des printemps doux
Que dans l'humus de nos corps s'enracine notre espoir fou
Que le nectar des mots de miel coule dans nos gorges couleur d'été
Et qu'a l'automne des feuilles qui tombent nous amassions printemps, étés
Pour qu'a l'approche des murs de glace, nos coeur rayonnent l'un de l'autre
Que dans l'hiver des branches cassantes et aux gerçures des froids passés
Nos lèvres conjuguent la tendresse à la douceur des temps d'aimer.

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( J'suis juste une kétaine;-) )

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