C'est toute une journée à avoir mal à la tête et à se le donner. Mais il y a bien pire que chercher des emplois sur cette toile sans fin, oui, je m'emmerde à l'infini dans une expérience périlleuse à souhait: ne rien faire. Du tout. Nada.
Ok, oui, j'écris et mesure la profondeur de mon ennui.
J'ai ouvert mon petit oeil soupçconneux trop vite aprés cette sieste tueuse de Mlle Céphalée. C'est ça le probléme quand la migraine s'en va, elle laisse un gros trou là ou j'avais fait des projets pour elle. Alors je tue les 72 minutes avant son arrivée. Trop courtes pour en faire quelque chose. Trop longues pour rien en faire.
J'avais envie de ne rien faire, mais c'est une envie qui passe à la première seconde ou on l'expérimente.
Il y a Céline sur la table de chevet. St-Exupéry sur les tablettes. Des trucs d'aviation au dessus de l'ordi. Faut croire que je n'ai pas envie de lire aujourd'hui. Il y a peut-être juste le ticket sur le bureau qui attire l'autre petit oeil, le curieux, mais je n'y toucherai pas.
Je pourrais lui cuisiner quelque chose. Mais je ne sais même pas s'il aura mangé sur la route. Et pire encore, j'ai des talents discutables en cuisine sans mon fidèle livre de recettes alors que lui me cuisine toutes sortes de trucs qui devraient théoriquement ne pas être si bons, des trucs de francais plein de gras et de trucs qui ne se mangent pas ici. Et pourtant non, c'est bon, délicieux même. Étonnant.
Le téléphone qui sonne. C'est lui. Il n'aura pas mangé. Et il a envie de manger n'importe quoi. Comme si je savais moi ce que c'est n'importe quoi, venant de la part d'un gars qui choisis de mettre des trippes et des tendons dans sa soupe tonkinoise et qui déteste ces parcelles de paradis gustatif envoyées par Dieu pour rendre le monde plus doux; le formage, le chocolat....
L'ennuie est passé, je me sauve en mission à l'épicerie. Dans la vie, il faut se surpasser. Pas de relecture, j'appuie sur le bouton orange...
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