Un soleil magnifique au début de vacances improbables. Pourtant, cette petite chose qui pointe le bout de son petit nez, secrète et creuse, et vient nous tordre les trippes, sans invitation, juste parce que c’est le bon jour du mois, le moment d’être trop sensible aux fonds de ruelle habitées et grises, aux grimaces des petites puces dans les autobus, aux feuille qui tombe, comme si l’utérus partageais son deuil et ses espoirs. D’autres yeux sur le monde.
On se fait toute petite, silencieuse, on voudrait laisser chanter le monde et prendre le temps de l’écouter, se taire surtout, vivre dans une bulle et voler au dessus des belles choses, ne toucher que leurs reflet, doucement, pour ne pas les abimer. Pour ne pas se faire abimer aussi.
Ce n’est pas de la tristesse, bien qu’on s’y méprends souvent. C’est la petite sœur du bonheur, celle qu’on arrive pas à bien nommer, qu’on arrive mal à apprivoiser; un petit cheval sanvage qui se cache au fond de nous, épris de liberté.
Je pars demain à 9h30. sur les traces fraîches du Dalaï Lama.
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1 commentaire:
je te souhaite une magnifique voyage, j'espère avoir l'occasion de te lire encore j'aime tes écrits ils sont frais....et profond! alors trouve la ta soeur intérieure et bon bonheur xxx
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