Les échos annoncent 1095 jours de papillons, 1096 si on a de la chance, si le décalage des astres et des années nous fait cadeau d'un jour de février et d'une dernière lune.
Pas plus.
On dit qu'après, rien n'est plus pareil, que le voyage devient fade, que ceux qui ne sautent pas de ce train aux wagons démembrés le font par peur.
Je ne veux pas y croire.
Il y a un papillon, le notre, qui vole depuis 150 jours, si haut parfois, toujours là même s'il ferme parfois ses ailes colorées et réveille quelques larmes clandestine que j’ai au cœur plutot que dans l’iris.
Mais je sais que ce papillon porte quelque chose d’invisible sur ses ailes, un sentiment si léger qu’il glisse sur les vents, à faire mentir tous les échos du monde.
Et si on doit sauter du train, on sautera ensemble. J’aimerais.
Parce qu’on peut réinventer les papillons pour rêver le jour pendant cent ans.
Parce qu’il y a des petites choses que j'avais voulu créer avec des éprouvettes de verre, plus maintenant.
Parce qu'il connais le vent et moi la neige. On survivra mieux ensemble dans ce monde à découvrir et renouveler.
Parce que sans raison, je me surprends à ne pas vouloir être ailleurs.
Mais surtout, parce que c’est lui.
Et si l’écho disait vrai, je donnerais tout pour cette dernière lune qui ne présagerait plus ni mars ni le printemps.
3 ans, c’est trop court, et je ne sais même pas le dire.
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1 commentaire:
Ton blog n'est pas un blog à survoler, c'est un blog à lire au jour le jour
vertige, viens STP me faire signe plus souvent, j'ai un peu la tête à "la retourne" et pas beaucoup de temps mais j'aimerais que tu me fasses signe, chaque fois, je viendrai te rendre ta visite
J'aime comme tu mets sur la page tes sentiments au jour le jour, mais ce qui était vrai hier ne l'est plus aujourd'hui, non ?
aurevoire vertige, à bientôt ?
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