lundi, mars 02, 2015

Essoufflements,
l'air de nos possibles sur moi
Je suis ailleurs, j'entends le vent.
Tu respires et je te respire.

Cadence forcée et ton visage qui me rape
ton sang chaud glace mon sang libre
tes canines appuyées sur ma lèvre endormie
Je retiens mes soupirs. J'expire.

Tu cours ailleurs, je crois,
longue foulée sans but, je crois,
et je ne crois en rien, je crois.
Je ne crois en rien. J'inspire.

Je n'entend plus rien, à moins que tu ne me le souffle
Mais tu cours.
J'expire. J'inspire,
le feu aux poumons et à ton corps.



1 commentaire:

Anonyme a dit...

inspirant