comme lorsqu'on était des petits humains doux,
assise sur ton lit simple d'asile vide,
où tes contentions t'attendent comme seules caresses.
Ici rien pour te prendre ni te pendre,
juste de quoi hurler et pourtant
juste de quoi hurler et pourtant
je t'implore de crier sans bruit, de t'emmurer vivant
pour qu'ils t'ouvre au moins les verrous, les portes.
Tu ne peux pas vider l'espace de tes cris,
taire ton passé décomposé, ton futur pas simples
taire ton passé décomposé, ton futur pas simples
te retrouver seul dans ta chambre vide sécurisée
avec tes démons, et rien pour te serrer.
Je me sauve par la porte des sains d'esprits
mes pas au rythme de mon cœur qui pompe la haine.
et je t'abandonne sur fond de tes cris,
à un sourire forcé de me décomposer.
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