lundi, mars 10, 2008

Ma rue

Je m'amuse à méprendre le paysage urbain noyé de soleil pour un cour de création asymétrique puisque tout est blanc, rond et pentu et que même les voitures ne résistent pas au plaisir de jouer à la cachette. On se perds dans ma rue aux trottoirs devenus sentiers, ou le meilleur du printemps et de l'hiver font connaissance. Le soleil glisse, la glace brille. Les pieds sont encore se qui se fait de mieux pour tester tous ces monticules blancs pleins de possibilités qui narguent l'ordre des choses. Je me sens à ma place dans ce chemin vers la maison, reconnaissante. L'air vif que je respire est plus profond qu'avant.

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