Nous sommes allés jusque là ou les étoiles arrivent à mieux briller. On a vu les anneaux de saturne et pensé aux nôtres. J'ai pris la route pour faire comme si j'étais grande.
Un couple de grand enfant a fait des traces parallèles dans la neige, du ski qu'ils disent, de l'art sauvage je crois, dans une jungle de sapins, jusqu'à l'endroit idéal pour faire un bonhomme de neige avec les restes de notre lunch pour visage.
Nous nous sommes aimés sous un ciel plus grand qu'ailleurs. Le soleil fait rire la neige avant de lui dire adieu, mais nous, nous restons ensemble pour entendre le printemps arriver, le regard vague dans les branches. Quatre oreilles immobiles valent mieux que deux pour entendre la vie un instant.
La vie... même si elle naissait plus que d'habitude pour nous. Qui sait?
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2 commentaires:
Salutations Vertige! C'est gentil de donner signe de vie chez moi, je l'apprécie, ça me fouette un peu aussi "Ah tiens il passe encore des gens sur ce chemin? On attend encore?" C'est pas poli faire attendre les gens, donc j'ai archivé mon blogue ailleurs que sur blogger et je suis prête à tout faire sauter. Mais j'attends encore. Et vous attendez. Je n'écris pas, je suis occupée ailleurs. Et puis je n'ai pas su garder mon anonymat, ça me pèse. Mais je vais bien. Bel équilibre familial et professionnel. Et toi aussi, semble-t-il. Tu m'en vois ravie.
Merci!
Il n'y a pas d'obligation à écrire et si l'envie te prends, tu peux encore le faire ailleurs!
Je comprends que la perte d'anonymat est suffisament lourde pour faire perdre la liberté et la légerté des mots.
Ce qui compte, c'est que tu sois heureuse et c'est exactement de ça dont j'avais envie de m'informer!
Bonne chance dans la vie et merci d'avoir partagé tes mots sur la toile.
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