jeudi, avril 01, 2010

Bébée

Petite chenille dans ton cocon secret, j'ai si hâte de sécher tes ailes de petit papillon. Je sens déjà tes petites main potelées se tendre, tes pieds trépigner de là où tu es. On est bien, collées toute les deux, jusqu'à ton grand déménagement.

La neige a fondu tôt cette année, la vie éclot partout, malgré tout ce qu'on a perdu. J'aime me faire croire que tu joue avec grand-papa dans un endroit ou se croiseraient ceux qui arrivent et ceux qui partent, que tu nous rapporte un peu de lui dans ton mini coeur de pomme.

Tu es un printemps à toi toute seule, petite.  Les murs se sont colorés pour ton arrivée. Le monde t'attends, et c'est à la hauteur de tes grands yeux purs qu'on est le mieux pour voir qu'il est beau.

3 commentaires:

Anonyme a dit...

wwoowowo mais quelle merveilleuse nouvelle!! la ligne ets tellement mince entre la vie et la mort. desolee pr ton grandpapa et heureuse cette merveille qui sera ou bien est deja arrivee! plein de bonheur present et a venir. tendres bises
marlene retournee sur sa terre natale en france mais le coeur eternellement quebecois, aussi.

Cergie a dit...

Je dis toujours que l'enfant est dans le désir qu'on en a. Tu l'as désirée cette enfant et elle est arrivée, elle a fait de toi quelqu'un d'autre : une mère...
Une mère sans doute parfois bien fatiguée mais aussi toujours émerveillée.

prénom fille a dit...

la relation entre la vie et la mort reste toujours plus proche que l'envie de l'un a l'autre.