mercredi, février 28, 2007

Lire le bonheur

J'adore les livres. Lorsqu'on les ouvre, on entre dans un monde ou d'autres on passé avant soi, parfois des siècles plus tôt, et ou d'autres passeront à des époques ou je ne serai plus ici. Nous partagons la même odeur d'encre libérée de ses couvertures et le même plaisir à tourner les pages rèches, en oubliant tout du siècle et du monde pour vivre quelques heures dans ces pages et les greffer à son grand livre intérieur.

Je me suis retrouvée dans ces lignes comme si j'avais un court instant partagé l'esprit de Philippe Delerm:

Le bonheur est fragile. Tu n'es pas funambule et tu avances pas à pas. Tu ne sais rien des jours, tu glisses sur un fil, au loin, tu ne vois pas. Si tu regardes en bas c'est le vertige, ne regarde pas. En bas tous les oiseaux se glacent et tous les hommes se protègent. Tu marches un peu plus haut, mais le bonheur est difficile. À chaque risque, le bonheur est là. Tu avances vers toi; le bout du fil n'existe pas.


Préface d'un livre que je n'ai pas encore terminé, comme tant d'autres. Les instants manquent, le temps de lire et d'écrire, le temps de d'attrapper un peu de temps et de s'en déclarer maitresse.

Je compte le faire aujourd'hui, un détour entre deux matières indispensables pour mon examen de vendredi, du temps pour un peu d'insouciance, pour s'émerveiller et partir ailleurs dans ma tête avec mon petit chat qui ronronne sur mes genoux comme seul lien avec la réalité.

8 commentaires:

Titif a dit...

Merci pour ces jolis mots. C'est vrai que c'est un bonheur de lire. Surtout quand on tombe sur des préfaces qui nous donnent tellement à réféléchir.
Justement je discutais avec un ami à propos du bonheur et je tombe sur ton texte.
Ca me fait encore réfléchir d'ailleurs de savoir que le bonheur c'est MOI et que ça n'implique que moi, JE suis le bout du fil.

Anonyme a dit...

Il fut un temps dans ma vie où je lisais beaucoup. Adolescente, je dévorais toute la collection des Jules Verne de ma mère, ensuite ça a été les Alexandre Dumas. Puis un jour, alors que ça n'allait pas dans ma vie, je me suis refermée sur moi-même et je n'ai plus voulu lire, cela me demandait trop d'énergie. Il a fallu remonter la pente et aujourd'hui je reprends du plaisir à lire. Je déteste faire les magasins, par contre j'adore passer des heures dans une librairie à regarder les livres et ceux qui les achètent. On met une histoire derrière chaque personne qui achète un livre.
Bonne lecture et bonne chance pour vendredi!

Anonyme a dit...

De deux choses, peut-être les deux : soit vous n'êtes même pas fichu de copier correctement, soit Delerm ne sait pas conjuguer, et vous n'avez pas su non plus le corriger

Tu n'est (PAS DE T) pas funambule et tu avanceS pas à pas. tu ne sais rien des jours, tu glisseS sur un fil, au loin, tu ne vois pas. Si tu regardeS en bas c'est le vertige, ne regardeS pas. En bas tous les oiseaux se glacent et tous les hommes se protègent. Tu marcheS un peu plus haut, mais le bonheur est difficile. À chaque risque, le bonheur est là. Tu avanceS vers toi; le bout du fil n'existe pas.

Y a pas que le bonheur, qui soit fragile.

Vertige a dit...

Cher Anonyme,

Evidement, ce sont mes propres erreurs et je "ne suis pas fichue de copier correctement". Merci de me les faire remarquer, j'oublie souvent de conjuguer mes Tu et je ne prête pas tellement attention à la grammaire ici... Mais tu as raison, je devrais y accorder un peu plus d'attention.

J'espère vraiment pour toi que cette façon de commenter et de ne retenir que la bête noire n'est pas ta façon de vivre, ce serait triste pour toi.

Cet espace n'est pas parfait, tout comme je ne le suis pas, mais tu y es le bienvenue.

Si jamais tu repasseS, n'hésite pas à signer tes commentaires.

Bonne journée!

Vertige a dit...

Titif: Merci de ton passage! Je te souhaite de suivre ton fil et de prendre plaisir à la route!

Delphinium: J'adore aussi les librairies, c'est un vrai monde de mondes. Je suis contente pour toi que tu reprenne du plaisir à lire; aller mieux, lire, aller encore mieux, comme si aller mieux était une spirale de bonheur.

Anonyme a dit...

Bonsoir Vertige et vous tous,

Bien sur j'adore lire. En ce qui concerne le bonheur tout une vie ne suffierait pas à l'exprimer. Il est là invisible cherchant à se connecter à nous et bien souvent nous ne le voyons pas car nous pensons à hier ou à demain. Le bonheur vit dans l'instant présent. Alors aucune hésitation attrapons le.

Très bonne soirée à toi ainsi qu'à vous tous,
Marie Christine

Vertige a dit...

C'est bien vrai tout ça Marie-Christine! Bonne journée à toi aussi!

Anonyme a dit...

Bonjour

j'adore les livres aussi tout comme toi et j'adore écrire!c'est vrai que depuis qlq temps je suis en panne de "feelings" mais j'espère réussir à rebrousser chemin et redémarrer!

Merci pour ce partage.
Yasmine