Le dire serait déjà réduire ce qui est bien plus que tout ces mots.
Je voudrais en créer quelques uns juste pour lui, comme on invente notre quotidien, sans la mievreur et la petitesse des je t'aime de tout le monde, frais comme l'herbe mouillée des matins de soleil.
Mais je n'en trouve pas qui glissent et qui craquent comme des fraises pleines de sucre et qui se chantent comme un rire d'enfant.
Il y a quelque chose d'extraordinaire dans l'ordinaire de mes jours avec lui et qui excuse sans doute ma façon d'être si banale malgré moi.
mardi, septembre 18, 2007
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