samedi, août 16, 2014

Furtif. Un petit battement de cœur attendris déboule en silence sur nos lignes trop parallèles.

Laisser un soupir ici, pour ces deux traits qui ne se toucheront jamais.


Petite déception qui ne fera pas les lignes du journaliste.

jeudi, août 07, 2014

Faire des boites, alors que tout tremble.

Faire le tri de ses souvenirs, des fragments des jours passés:
des vieilles photos intactes, le coeur qui déchire
des carnets plein de mots des jours fluides, comme ce qui mouille les yeux.

Alléger la boite des souvenirs, le coeur lourd:

Nostalgie: Avoir capturé l'image du bonheur vidé, avoir mal de ne plus posséder l'instant, sentir les possibles avortés, se rouler dans la conscience. Fumées.
C'est une poussée de rage de vivre, aussi., nourrie de conscience que le bonheur qu'on a maintenant fera un jour aussi mal que ces mots et ces visages immortels et égarés.

Mourir sera insupportable d'avoir été aussi heureux. Au moins, on meurt un peu parfois en train de vivre, comme pour se préparer. Au moins, il y a aujourd'hui, pis tout ce que je ne regretterai jamais parce que ça me déchire les entrailles au présent, et malgré tout, toute cette beauté.

Refermer la boite jusqu'au prochain séisme, alors que mes terres humides tremblent encore.