Je n’ai pas
peur du bleu et du rouge,
juste des sirènes qui
chantent
et des gens qui tombent,
des hurlement qui nous noient, du bruit des ombres
des hurlement qui nous noient, du bruit des ombres
pendant que la lumière nous
apaise comme une couverture de laine sur le dos des sinistrés.
Les gyrophares silencieux, la scène des après,
comme des images du trauma, chaque fois que c’est fini et qu’on tremble encore.
Sous leurs cloches de verre, le bleu et le rouge s’étourdissent sur fond noir,
stroboscope sur nos vies figées, du
bleu doux et incongru
sur nos vies décorées de rubans jaunes
par des policiers.