lundi, septembre 07, 2020

De ta voix berceuse et de ton corps nid chaud, tu arrives a me poser confiante dans les bras de l'aube à naître, sans me laisser sentir la déchirure de ton départ, endormie. Sur la pointe des ailes, tu t'en vas et je reste lovée inconsciente dans tes plumes, jusqu'au soleil. 

J'ouvre des yeux déjà brillants de lumière, me laisse tomber des altitudes, dans les vertiges sans peur de la promesse de ton retour.