mercredi, septembre 27, 2006

Demain

Nous ne sommes que le lendemain d'hier et déjà toutes les configurations ont changé.

Quand j'étais petite, je disais: quand je serai grande, je serai médecin. Je peux maintenant dire: quand je serai vieille, je serai infirmière. Et ce qu'il y en a eu du trajet entre les deux! Et il y en aura encore...

Je ne peux m'empêcher de vieillir mais personne ne m'empêchera d'aller ou je veux, même si ce n'est pas toujours bien défini.

Un message de J sur mon répondeur ce matin, signe du destin peut-être. Je n'ai plus de questions, que des sentiments qui s'entrechoquent. Ah l'avenir.

Que d'espoir pour demain. Vouloir changer les choses, faire une différence, apprendre, découvrir, s'ouvrir les yeux sur d'autres gens et d'autres horizons...
Des petites mains dans la mienne aussi, et la mienne dans la sienne.

Mais des choses nouvelles aussi, de celles qui font peur, qui demande de se dépasser, de faire confiance et de compter sur d'autre que sur soi. Se montrer telle quelle, vulnérable dans une sensibilité qu'il sait acceuillir. Une aventure palpitante au bout de soi-même pour devenir meilleure. Bâtir plus haut, risquer son coeur, bref, aimer, aimer vraiment, et dessiner cet amour à la craie comme une mosaïque qu'on ne cesse d'embellir.

Et pour cela, je m'étonne et me conçois capable de stabilité et de supplice du genre combo maison de banlieue et piscine. Je l'aime d'autant plus de savoir qu'il ne m'imposera pas cette cruelle taille d'ailes.

mardi, septembre 26, 2006

Entre deux pages d'études

Je me lève ce matin l'oeil aiguisé pour affronter mes bouquins avant la journée.

Et je me sens extraordinairement bien. Là ou je dois être partout, par choix et par le meilleur du hasard, à faire ce que j'ai choisis de faire, à aimer comme je l'entends, à vivre impunément sans gagner tous mes moments de bonheurs qui débordents de partout.

C'est un calme qui reprends sa place sur son trone vide depuis trop longtemps. Un roi que le bonheur rappelait a la maison, lui qui avait entretenu a lui seul cette grande gaillarde de bois pendant de longues saisons, bonheur surmené mais dévoué toujours qui retrouve enfin ses inséparables.

Et tout devient plus facile dans une routine qu'on se prends à aimer doucement, autant que la passion des jours ou elle prends une pause.

Je crois devenir plus balancée, équilibrée, peut-être. Et grandir, surement.

Avoir plein d'images en réserve derrière les pupilles au cas ou on s'ennuierait. Et une certitude toute simple: la vie est belle, le sera.

vendredi, septembre 08, 2006

Sister's blues

Un soleil magnifique au début de vacances improbables. Pourtant, cette petite chose qui pointe le bout de son petit nez, secrète et creuse, et vient nous tordre les trippes, sans invitation, juste parce que c’est le bon jour du mois, le moment d’être trop sensible aux fonds de ruelle habitées et grises, aux grimaces des petites puces dans les autobus, aux feuille qui tombe, comme si l’utérus partageais son deuil et ses espoirs. D’autres yeux sur le monde.

On se fait toute petite, silencieuse, on voudrait laisser chanter le monde et prendre le temps de l’écouter, se taire surtout, vivre dans une bulle et voler au dessus des belles choses, ne toucher que leurs reflet, doucement, pour ne pas les abimer. Pour ne pas se faire abimer aussi.

Ce n’est pas de la tristesse, bien qu’on s’y méprends souvent. C’est la petite sœur du bonheur, celle qu’on arrive pas à bien nommer, qu’on arrive mal à apprivoiser; un petit cheval sanvage qui se cache au fond de nous, épris de liberté.

Je pars demain à 9h30. sur les traces fraîches du Dalaï Lama.

lundi, septembre 04, 2006

Les petites pancartes

Tiens donc, une autre petite pancarte sur un vieux clou...

De retour dans deux semaines. Partie tester ma clochette à Grizzli.

vendredi, septembre 01, 2006

Petit bobo

Bobo au pied, ouille! Pas cassé, foulé, tordu j'espère! Morale de cette histoire, on ne saute pas bizarrement avant d'aller en vacances, même si c'est votre entraineur qui vous l'ordonne! Merdouille!