mardi, août 08, 2006

Les gros sous

Parfois, il faut se résoudre à parler le seul langage accessible à certains esprits primitifs, celui des dollars, puisque celui de la raison et de la compréhension ne sied pas à des esprits sans vergogne ni valeur pour qui rien d’autre ne compte que les sous. C’est triste pour eux. Vraiment.

Devrais-je m’en étonner? Partout dans le monde, des gens vendent leur âme, leur temps, leurs valeurs et leurs semblables pour des billets et du pouvoir. Et pourquoi? Le bonheur était probablement dans ce qu’ils ont délaissé pour s’enrichir injustement. S’enrichir de papier, bien l’entasser, et ça devient d’une préciosité délirante quand on a tout sacrifié pour et que c’est tout ce qui nous reste. C’est si vide en soi, si désolant.

C’est bien les billets, je n’ai rien contre, lorsqu’ils servent à enrichir d’expériences et de douceur ma vie et celle des gens qui m’entourent sans faire souffrir personne, dans le respect de tous les autres humains. Seulement, il y a un sérieux problème de priorité et d’ordre des choses dans ce monde. Et même les chercheurs de l’IEDM renforcent cette idée débile que l’argent est au-dessus de tout. Et je gagerais qu’ils arrivent à dormir la nuit. On me disait qu’être humain, c’est avoir une conscience… Concept à réviser…

La paix s’achète. Et c’est impressionnant une pile de 150 vingt dollars. Mais ça ne vaut pas plus que mon équilibre, et même le compte vide, il me reste toujours tout ce que j’ai de plus précieux, tout ce qui importe. « Pour tout le reste, il y a Visa!» (…)

À défaut de pouvoir aller me défouler dans mes running shoes, je vais aller passer un autre après-midi à l’hôpital. Peut-être qu’on arrivera à me drainer un peu de mauvaise humeur en même temps que de sang.

Si ce dossier pouvait se clore aujourd’hui, après les boîtes de déménagement et après la célébration de la fin de cette longue mésaventure, je pourrais me mettre le nez dans mes livres de bio. Décidément, j’ai hâte.

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